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Une dentiste arrivée en septembre compare cette situation à celle qu’elle a vécue dans le sud-ouest : « On propose des rendez-vous à deux mois alors que vers Toulouse le délai est de 15 jours ! C’est très difficile à gérer et ça fait bizarre de se dire qu’un patient qu’on suit, on ne va le revoir que dans deux mois. » Quant à la liste d’attente qui existe ici même pour les urgences, cette professionnelle assure que ça n’existe pas dans le sud, à proximité de grandes villes. Vous pouvez savoir plus de lampe à polymériser sur www.athenadental.fr

Il y a eu des départs pour d’autres régions et des praticiens qui arrivaient à la retraite. D’autre part, certains jeunes dentistes actuellement en activité ne travaillent pas à temps plein. Ceux qui recherchent des collaborateurs ne passent même plus d’annonce. « S’installer à Saint-Claude, ça n’intéresse pas un jeune qui sort de ses études ! » Du coup, les praticiens en activité doivent gérer la patientèle de ceux qui ne sont pas remplacés, ce qui allonge forcément le délai pour une consultation.

Les dentistes sont d’accord : jamais un nouveau praticien ne viendra s’installer seul. « Il faut au minimum des cabinets de groupe. Pour se sentir accompagné, pouvoir échanger, et partager le coût d’un plateau technique. Si on fait appel à un nouveau collaborateur, il faut qu’il n’ait plus qu’à enfiler ses gants pour travailler. En attendant une telle prise de décision qui ferait certainement polémique, le nombre de dentistes à Saint-Claude risque encore de diminuer.

Parmi les praticiens que nous avons rencontrés, certains ont un délai d’attente de deux mois pour leurs patients. Pour d’autres, ce délai passe à quatre voire cinq mois. Et si vous venez d’arriver dans la région, vous attendrez environ six mois avant de pouvoir consulter un dentiste ! Même pour les urgences, il y a des listes d’attente. 

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